L’ASMPQ est une « sentinelle du paysage », un lanceur d’alerte pour atteinte au patrimoine. Informée de projets qui menacent bâtiments ou paysages à protéger, l’association avertit les décideurs concernés, leur en décrit les conséquences pour l’environnement, suggère éventuellement les aménagements de nature à en réduire les effets néfastes.
L’ASMPQ est force de proposition
De façon informelle ou en participant aux travaux de différentes instances locales ou départementales, elle informe d’autres associations de ses démarches et fait connaître ses positions au grand public, notamment par voie de presse.
En 2021 l’association est intervenue dans l’enquête publique sur le projet de parc photovoltaïque à Montcuq afin que l’aspect paysager soit réellement pris en compte avec indépendance vis-à-vis des intérêts du promoteur. Ce projet n’a pas été autorisé.
En début d’année 2022 nous avons répondu à la consultation organisée par la Communauté d’agglomération du Grand Cahors, sur son projet de PLUi.
En 2024 nous avons participé à la consultation sur l’élaboration du Plan Climat Air Energie territorial de la Communauté d’agglomération du Grand Cahors ainsi qu’à l’élaboration des PLUI de CAUVALDOR et du Grand Figeac.
L’ASMPQ est force de contestation
Elle a la capacité de déposer des observations et des propositions auprès des commissaires enquêteurs lors des enquêtes publiques et de contester des décisions administratives devant les juridictions compétentes.
Parmi les actions de défense de notre patrimoine paysager et architectural, l’association s’est opposée par le passé à l’implantation d’une laiterie industrielle au pied des remparts de Cahors.
L’ASMPQ mène des combats souvent couronnés de succès :
En 2014, l’Association a gagné le recours devant le tribunal administratif pour la modification du schéma régional éolien. Recours aboutissant à l’annulation partielle du Schéma Régional Climat Air Energie pour erreur d’appréciation. En effet, le schéma régional éolien incluait cinq communes de notre département alors qu’elles sont situées dans une zone reconnue inadaptée.
De même, elle est intervenue auprès du commissaire enquêteur dans l’enquête publique sur le projet de parc éolien en Quercy blanc qui s’est soldé par le refus d’autorisation par le préfet.